lundi 11 mars 2013

L'insoutenable légèreté du Bestiaire

Je me suis perdue sur ce blog, qui me touche aussitôt.
Très féminin et féministe, sexy, turbulent, tolérant, touchant, excitant :

L'insoutenable légèreté.

Je me permets de mettre cet extrait, qui me touche particulièrement, forcément...

Pour l'article entier, clic ici 

"S’il est une rencontre dont on se passerait bien, c’est celle de l’homme mygale. Pourtant quand il entre dans notre vie, on le trouve drôle, franc du collier, simple. Enfin un mec qui dit ce qu’il veut, qui ne promet pas la lune, qui affiche son gout immodéré pour les femmes et ne s’engage qu’à une chose, nous envoyer au septième ciel ! Il le fait relativement bien d’ailleurs, même si on a la vague impression qu’il applique une mécanique bien huilée, inspirée le plus souvent des nombreux pornos qu’il a matés. Il avait prévenu qu’on serait une parmi d’autres, qu’il ne tomberait pas amoureux et pourtant c’est lui qui commence à verser dans la confusion des sentiments. Il lui prend des envies de tendresse, de passer une nuit avec nous alors qu’il mettait un point d’honneur à ne jamais dormir avec ses maitresses. Comme une gourde, on s’imagine qu’il est en train de changer, et que nous sommes même à l’origine de cette métamorphose et on se surprend à envisager la relation autrement. ERREUR ! L’homme Mygale ne change pas, il entame la deuxième phase de jeu, le tissage de sa toile. Parce que sous ses airs légers et amateur de chair, rien ne lui plait plus que d’avoir une cour de groupies transies d’amour pour combler son insatiable besoin de reconnaissance en matière de virilité. D’ailleurs il sait souffler le chaud et le froid avec une maestria redoutable… Quand on tente de s’échapper, il n’a pas son pareil pour se montrer délicieux et attentif, en revanche si on se laisse aller à quelques démonstrations affectueuses, il joue la carte du mec infréquentable auquel il ne faut surtout pas s’attacher. Mais enfin ! Il n’a rien à se reprocher, il nous avait prévenue depuis le début ! Sauf que voilà, c’est trop tard, il y a quelque chose chez lui qui nous attache. Certainement les moments où il nous a raconté son enfance tyrannisée par un père militaire trop sévère ou traumatisée par une mère alcoolique ont touché la corde sensible qui fait de nous des connes irrécupérables parfois… On se dit qu’il y a du bon dans cet homme, qu’on lui souhaite d’être en paix avec lui même. Il nous fait vivre la misère, nous pourrit nos bon moments sans lui, continue à voir ses autres femmes mais exige l’exclusivité. Et on l’excuse… Et on obtempère… On obtempère jusqu’au jour où même notre propre reflet dans notre miroir nous fait gerber, où chaque cerne est un souvenir de larmes versées dans le noir et où le terme « pli d’amertume » prend toute sa signification. Il est toujours temps de fuir même si on n’a rien gagné dans l’histoire."

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