jeudi 24 janvier 2013



Black Balloon - The kills.

Elevator straight into my skull
The escalator rises as it falls
I swear our chant is crashing in my mind
You can hold on but I wouldn't waste your time

Farewell my black balloon
Farewell my black balloon

I've stood in a thousand street scenes
Just around the corner from you
On the edge of a dream that you have
Has anybody ever told you it's not coming true

Farewell my black balloon
Farewell my black balloon, the weather had it's way with you
Farewell my black balloon, the weather had it's way with you
Farewell my black balloon

Traduction :

 L'ascenseur est droit à l'intérieur de mon crâne
 L'escalier mécanique s'élève comme il descend
Je jure que notre avion s'est écrasé dans mon esprit
Tu peux t'accrocher mais je ne souhaite pas gaspiller ton temps
Adieu mon ballon noir

Adieu mon ballon noir
Je me suis mise debout dans mille scènes de rue
Juste autour du coin près de toi
Au bord d'un rêve que tu as
Est-ce que quelqu'un t'as déjà raconté que ça ne se réalisera pas ?
Adieu mon ballon noir

Adieu mon ballon noir, le temps avait son chemin tracé avec toi 
Adieu mon ballon noir, le temps avait son chemin tracé avec toi 
Adieu mon ballon noir
Ah, ah... . .

Adieu mon ballon noir 
Adieu mon ballon noir, le temps avait son chemin tracé avec toi 
Adieu mon ballon noir, le temps avait son chemin tracé avec toi 
Adieu mon ballon noir, le temps avait son chemin tracé avec toi 
Adieu mon ballon noir
 

lundi 21 janvier 2013

Lundi 21 janvier 2013 - 13:41



Qu’il est difficile d’écrire une nouvelle page. Pas tout à fait arrivée mais déjà partie, ou pas… J’ai passé d’étranges journées, saut à l’élastique émotionnel… Je t’aime, je te désire, je te maudis, je te déteste mais surtout tu me manques. C’est assez lamentable. Ça me permet de remettre en question pas mal de préconçus comme « il était une fois une princesse »… 
FUCK !

Pour sûr que je ne suis pas une princesse… Pourtant j’ai à peu près eu tous les hommes que je désire. Je veux, j’obtiens, je vous emmerde. Même ceux que je ne veux pas, d’ailleurs. Et il est important d’ajouter que, souvent, ceux-là me font souffrir…

Pendant de longues semaines je me suis bercée d’illusions. Je n’acceptais pas que ça se termine, je savais au plus profond de moi que je le reverrais. C’était inaltérable, inébranlable, une certitude qui me brulait l’âme et les tripes… Alors je me suis accrochée, des semaines, shootée aux chimères…

Alors oui je l’ai revu… Je me suis brûlée les ailes, la peau, les os…. Je l’ai tant aimé. Soirées, nuits et journées alcoolisées, droguées, apaisées. L’érotisme, la violence, le désir, la tendresse, la douceur, le feu… J’ai goûté, léché, caressé, senti, ressenti la moindre parcelle de son corps si imparfait, si disgracieux, si sensuel…

Et puis, telle la chimère que je l’avais laissé être, il m’a abandonné. 

« Abandon », quel mot barbare, sournois et immuable… 

Il est assez terrible de se dire que, oui, plus jamais je ne le reverrais. C’est très paradoxal de se frotter ainsi aux sentiments et à la réalité… Je dois l’accepter, évidemment. D’autant que cette courte baiserie pour lui – furtif coup de foudre pour moi, n’aura duré que quelques jours… Bien trop intenses et forts pour moi, incompréhensible d’ailleurs, habituée à ce que ces coucheries soient absolument sans conséquence ! Pourquoi cette fois ci ça n’a pas été le point final…

Je ne lui avais pourtant rien demandé, assise à la terrasse de ce troquet pourri aux odeurs de rance. Une chaude soirée d’été, une amie usée bien trop jeune par la vie, de l’alcool encore, beaucoup trop… Et cet homme qui aura bouleversé ma vie ! Il a eu mon corps, mon âme et mes seins pour lui.

Sans aucune raison, mon esprit s’est oublié dans le corps de cet étrange être, farfelu, laid, bipolaire, si charismatique… 

Aujourd’hui c’est terminé. Je tourne la page de cet énorme rien si ravageur… Je vais t’oublier, lentement, surement. Je suis encore pleine de regrets, moi, habituellement si forte face aux hommes…

Samedi 19 janvier 2013 - 11:32



Prendre part à la nuit.

Ici personne ne vient compter les fenêtres peintes sur le mur, les vitrines bleutées, la peau sèche des portes et les mégots qui fument encore sur le trottoir. On a de la boue sur les joues mais dans l'obscurité on ne distingue rien. Ni les cœurs attelés au vent frais de la nuit, ni les petits éclats de voix qui remontent distaitement vers le haut des rues désertes.

On est seul, alors on peut se taire. Regarder les nuages qui s'accumulent sur le toit fragile de la nuit. Marcher sur la pointe des pieds; sentir les arbres qui s'étirent. Relayer malgré-nous l'écho menaçant du matin.

 Prendre part à la nuit - Jean Baptiste PEDINI.

Samedi 19 janvier 2013 – 03 :25



C’est-à-dire qu’écrire sur ce putain de pc c’est compliqué… Il faudrait un ordi qui récupère les pensées. Je suis partie de chez Jay vers 2h je pense, j’ai raccompagné Sandrine, et je suis déchirée… Le temps que je rentre, que je décampe… J’ai un joint d’une délicieuse weed entre les doigts donc en tout état de cause j’ai réussi à rouler… D’ailleurs une délicieuse et outrancière bouffée vient de me parcourir la gorge et les poumons…L’effet ne saurait tarder…. Quelle exquise sensation ! Pas aussi exquise que les nuits de ces derniers mois, nuits accompagnés d’hommes aux senteurs, aux mains différentes, souvent douces, parfois rudes, parfois timides… 

J’ai croisé la vie d’hommes ces derniers mois, tous tellement différents…  Je vieillis, je ne grandis plus maintenant, je vieillis mais je découvre et j’apprends, je joue. Souvent je gagne à mes dépends sans vraiment comprendre, je vieillis mais je suis si jeune. Et je perds aussi et là je vieillis encore. J’ai l’impression d’être une gosse, j’évolue dans un monde hostile que j’aime terriblement mais qui me dépasse. Impossible de gérer toute cette agitation quand tout ce dont j’ai besoin c’est d’un corps, d’une odeur, une voix, des caresses, des songes partagés. Quand tout mon être, toute mon âme s’abandonnent , et même si la raison l’emportera, je n’y peux rien… Je préfère fumer et dormir, oublier de penser, ça fait tellement mal… Il est où ce putain de bouton off, merde ! 

Je ne suis même pas triste tu sais. Cette lourde tristesse que j’ai trainé ces derniers jours est vraiment terminée. Je n’ai plus la boule dans le ventre, c’est grâce à toi je pense. Mais j’ai tant de regrets. C’est mal je sais, ce n’est pas dans le « accepter ce qui est », d'la merde ! c’est notre côté écorché vif… un côté bien large d’ailleurs, rugueux et animal, frustrant, grisant… 

Putain Nat jsuis défoncée et jvais t’envoyer ce mail tout pourri, parce qu’en fait, même si je t’ai écrit n’importe quoi, c’est déjà pas mal non ?

Pis j’ai bu, trop, encore, j’étais tellement défoncée que j’ai roulé sur le bar, ça craint ! Il est vraiment temps que je parte d’ici… En rentrant il faut que je dorme, que je me trouve un cocon et que je dorme, que je me retrouve enfin seule… seule comme je ne l’ai jamais été… Je chialerais sûrement, peut être même toutes mes tripes. Peut être pas. Je vais trainer ma carcasse affreuse, terrifiée, paumée et j’arriverai bien à quelque chose, non ?