lundi 21 janvier 2013

Lundi 21 janvier 2013 - 13:41



Qu’il est difficile d’écrire une nouvelle page. Pas tout à fait arrivée mais déjà partie, ou pas… J’ai passé d’étranges journées, saut à l’élastique émotionnel… Je t’aime, je te désire, je te maudis, je te déteste mais surtout tu me manques. C’est assez lamentable. Ça me permet de remettre en question pas mal de préconçus comme « il était une fois une princesse »… 
FUCK !

Pour sûr que je ne suis pas une princesse… Pourtant j’ai à peu près eu tous les hommes que je désire. Je veux, j’obtiens, je vous emmerde. Même ceux que je ne veux pas, d’ailleurs. Et il est important d’ajouter que, souvent, ceux-là me font souffrir…

Pendant de longues semaines je me suis bercée d’illusions. Je n’acceptais pas que ça se termine, je savais au plus profond de moi que je le reverrais. C’était inaltérable, inébranlable, une certitude qui me brulait l’âme et les tripes… Alors je me suis accrochée, des semaines, shootée aux chimères…

Alors oui je l’ai revu… Je me suis brûlée les ailes, la peau, les os…. Je l’ai tant aimé. Soirées, nuits et journées alcoolisées, droguées, apaisées. L’érotisme, la violence, le désir, la tendresse, la douceur, le feu… J’ai goûté, léché, caressé, senti, ressenti la moindre parcelle de son corps si imparfait, si disgracieux, si sensuel…

Et puis, telle la chimère que je l’avais laissé être, il m’a abandonné. 

« Abandon », quel mot barbare, sournois et immuable… 

Il est assez terrible de se dire que, oui, plus jamais je ne le reverrais. C’est très paradoxal de se frotter ainsi aux sentiments et à la réalité… Je dois l’accepter, évidemment. D’autant que cette courte baiserie pour lui – furtif coup de foudre pour moi, n’aura duré que quelques jours… Bien trop intenses et forts pour moi, incompréhensible d’ailleurs, habituée à ce que ces coucheries soient absolument sans conséquence ! Pourquoi cette fois ci ça n’a pas été le point final…

Je ne lui avais pourtant rien demandé, assise à la terrasse de ce troquet pourri aux odeurs de rance. Une chaude soirée d’été, une amie usée bien trop jeune par la vie, de l’alcool encore, beaucoup trop… Et cet homme qui aura bouleversé ma vie ! Il a eu mon corps, mon âme et mes seins pour lui.

Sans aucune raison, mon esprit s’est oublié dans le corps de cet étrange être, farfelu, laid, bipolaire, si charismatique… 

Aujourd’hui c’est terminé. Je tourne la page de cet énorme rien si ravageur… Je vais t’oublier, lentement, surement. Je suis encore pleine de regrets, moi, habituellement si forte face aux hommes…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquer sur Publier enfin.

Le message sera publié après modération.
Merci pour votre fiévreuse contribution!