Et s’il était nécessaire pour moi de me souhaiter une bonne
année 2013…
Je savais bien qu’elle serait notoirement pourrie celle-là….
2013, année de la baise…. Pour le moment ça reste au sens figuré. C’est parce
que je le veux bien. Vous connaissez l’histoire : une nana qui veut baiser,
à moins d’être une femme tronc avec un cerveau d’huitre, s’en sort. Après il y a « baise » et « baise »
mais ça c’est un autre (vaste !) sujet, j’y viendrai assurément !
Restons sur l’année 2013… et le ptit bilan de 2012.
Ça donnera une explication moins farfelue sur les élucubrations
postées ici…
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- En 2011/2012, j’ai poussé mon besoin de repli loin de
la civilisation pour me perdre au fin fond d’une vallée montagneuse, loin des
routes et des villes, loin du bruit. Je n’en garde que du bon, que des
expériences (bonnes et mauvaises) qui m’ont forgé.
-
- En 2012, j’ai pris conscience que je n’étais ni
un rat des champs, ni un rat des villes et qu’il me faudra trouver un compromis
pour l’équilibrage de mes essieux !
-
- En 2012,
j’ai rangé dans l’antre des souvenirs de ma vie, ma 1ère véritable
expérience amoureuse et de couple : 8ans jetés à la poubelle. Sans remord,
pleine de regrets.
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- En 2012, j’ai eu la possibilité de m’affirmer
professionnellement, de prendre confiance dans mes pratiques, dans mes prises
de positions, dans mes envies futures, dans mes convictions. Ce n’est pas rien,
ma meilleure réussite de l’année.
-
- En 2012, j’ai tout envoyé chier…. Le boulot, l’appart,
le mec…. Tout ce qui créait mes repères… j’ai tout flingué, en quelques mois. J’ai
appris qu’il est facile de tout détruire, qu’il est compliqué de tout remettre
à plat : je crois que c’est le but ultime de 2013.
-
- En 2012, j’ai testé la drogue, le sexe
& le rock’n’roll. En réalité, j’y suis tombée quand j’étais gosse. Mais là
j’y suis allée à l’excès, à l’extrême… J’ai adoré et puis, évidemment, ça a
fini par s’écrouler.
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- En 2012, j’ai enfin pris confiance en moi. Ni
une beauté légendaire, ni un troll véreux… Il est bon d’affirmer que je suis
une jolie nana et que j’emmerde mes complexes !
-
- 2012 : année de la baise, au sens propre. J’ai
baisé et baisé encore et c’était particulièrement bon. Il est également
délicieux d’affirmer que j’aime les hommes, leurs yeux, leur peau, leur odeurs,
leur voix, leurs mains, leur sexe.
-
- En 2012 : j’ai retrouvé ce caractère que j’avais
perdu. Cette révolte permanente, cette colère nerveuse qui me brûle les tripes,
qui me donnait cette rage de tout il y a quelques années. Ma vie de couple, mes
études, mon taf avaient apaisé cette douleur permanente, elle est revenue.
Enfer et chaleur à gérer au quotidien. Les vêtements noirs, les docs, le protopunk
sont revenus avec elle.
-
- En 2012 : j’ai eu la chance d’abuser des
hommes les plus beaux, doux, délicats que j’ai eu l’occasion de toucher et de
ressentir au plus profond de mon corps.
Cette sensation de désir charnel réciproque rare et intense.
- En 2012 : trop d’abus qui me laissent d’affreux
goûts amers pour 2013.
-
- En 2012 : j’ai rencontré un homme, une
chimère. Une mygale qui a tissé sa toile. Il est reparti, comme il est apparu,
aussi vite. Me laissant mes cernes, mes joues creusées, un précipice de douleurs
inexplicables et les pensées sombres et torturées qui en découlent.
En 2013, il est l’heure de
reconstruire… Je suis rentrée chez moi, après presque deux ans de fuite vers je
ne sais où. Il faut repartir, recommencer, se lever le matin et essayer de
faire de son mieux. Il parait qu’à la fin tout se termine bien, si ce n’est pas
le cas alors c’est que ce n’est pas la fin.
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