jeudi 21 mars 2013

I’ve run all the darkest races



L’amour, puisqu’il en est toujours question… Les hommes, puisque c’est eux qui en sont responsables en ce qui me concerne. 

Les hommes et puis… Un homme. Celui qui rode sans cesse dans les pensées. Celui qu’on rencontre, au détour d’un instant. Instant qui se révèle être magique, d’une banalité qui subjugue les souvenirs…

Les souvenirs… ceux qui sont magnifiés sans réelle raison si on regarde tout ça d’un œil objectif. Ceux qui sont flous et pourtant ceux auxquels on se réfère, encore et toujours. 

Combien avons-nous d’hommes dans notre vie ? Je ne parle pas de ceux qu’on rencontre au hasard des soirées, qui nous plaisent sur l’instant, on ne sait d’ailleurs pas toujours franchement pourquoi le lendemain, au réveil. L’alcool et le discernement… 

Je parle des quelques rares qui nous provoquent des nœuds dans les intestins, un trou à la place du cœur, une gerbe perpétuelle comme seul appétit… Ceux qui provoquent l’euphorie, ceux qui déclenchent une envie irrésistible de sexe, qui nous excite juste par le regard, sous lesquelles la moindre caresse se transforme en un feu d’artifice d’orgasmes, de plaisir charnel, envie d’être chienne, louve, esclave et maitresse…. Tout à la fois… 

Devant ces hommes là, on se transforme en flaque débile et idiote… On fouharre graaaave ! Toujours… Enfin je dis « on », « on » est un con… Je me transforme en flaque…. 

Voilà, je l’ai rencontré. Au détour de la rue du hasard… Il me manque encore, toujours, inexplicablement, sans l’avoir cherché… 

Je souffre de son absence, de son silence, de son manque d’intérêt. La raison lutte, sans arrêt. Le cœur a abandonné depuis bien longtemps et il continue sa chute, lamentable, irrémédiable. 

The Rapture - Miss you.



Traduction :


Jamais pensé que tu me manquerais
Mais, oh, comme tu me manques
Toujours pensé que je pourrais t’oublier
Mais je ne peux pas t’oublier

Quand je vois ton visage
Ça me déchire à l’intérieur
Je veux courir, je veux  secouer ce sentiment
Ce sentiment que j’ai pour toi

Pourquoi ne pas me laisser partir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Pourquoi ne me laisses-tu pas savoir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?

Rêves brisée, visages défoncés
J’ai couru la plus sombre des courses
Sors de moi, respecte ce que je dis
Sors de moi, tu me détruis tous les jours

Oh, comme tu me manques
Tu me manques là

Toujours pensé que je pouvais te larguer
Mais, oh, je ne peux pas te larguer
Tu sais que j’adore toujours dormir
Maintenant je ne fais que chialer

Oh, comme je me réveille effrayé
Mon souffle quand tu m’as quitté
S’enroule et se noue
Les ténèbres s’effondrent sur moi

Pourquoi ne pas me laisser partir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Pourquoi ne me laisses-tu pas savoir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?

Rêves brisée, visages défoncés
J’ai couru la plus sombre des courses
Sors de moi, respecte ce que je dis
Sors de moi, tu me détruis tous les jours

Oh, comme tu me manques
Tu me manques là

Toujours pensé que je pourrais te tuer
Mais, oh, je ne peux pas vous tuer
Toujours pensé que je pourrais t’oublier
Mais je ne peux pas t'oublier

Quand y’aura-t-il un rayon de soleil ?
Quitter cette haine que j’ai pour moi
Je dois laisser partir ce sentiment
Poison j'ai pour vous.


 

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