Très féminin et féministe, sexy, turbulent, tolérant, touchant, excitant :
L'insoutenable légèreté.
Je me permets de mettre cet extrait, qui me touche particulièrement, forcément...
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"S’il est une rencontre dont on se passerait bien, c’est celle de l’homme mygale. Pourtant
 quand il entre dans notre vie, on le trouve drôle, franc du collier, 
simple. Enfin un mec qui dit ce qu’il veut, qui ne promet pas la lune, 
qui affiche son gout immodéré pour les femmes et ne s’engage qu’à une 
chose, nous envoyer au septième ciel ! Il le fait relativement bien 
d’ailleurs, même si on a la vague impression qu’il applique une 
mécanique bien huilée, inspirée le plus souvent des nombreux pornos 
qu’il a matés. Il avait prévenu qu’on serait une parmi d’autres, 
qu’il ne tomberait pas amoureux et pourtant c’est lui qui commence à 
verser dans la confusion des sentiments. Il lui prend des envies de 
tendresse, de passer une nuit avec nous alors qu’il mettait un point 
d’honneur à ne jamais dormir avec ses maitresses. Comme une gourde, on 
s’imagine qu’il est en train de changer, et que nous sommes même à 
l’origine de cette métamorphose et on se surprend à envisager la 
relation autrement. ERREUR ! L’homme Mygale ne change pas, il 
entame la deuxième phase de jeu, le tissage de sa toile. Parce que sous 
ses airs légers et amateur de chair, rien ne lui plait plus que d’avoir 
une cour de groupies transies d’amour pour combler son insatiable besoin
 de reconnaissance en matière de virilité. D’ailleurs il sait souffler 
le chaud et le froid avec une maestria redoutable… Quand on tente de 
s’échapper, il n’a pas son pareil pour se montrer délicieux et attentif,
 en revanche si on se laisse aller à quelques démonstrations 
affectueuses, il joue la carte du mec infréquentable auquel il ne faut surtout pas s’attacher.
 Mais enfin ! Il n’a rien à se reprocher, il nous avait prévenue depuis 
le début ! Sauf que voilà, c’est trop tard, il y a quelque chose chez 
lui qui nous attache. Certainement les moments où il nous a raconté son 
enfance tyrannisée par un père militaire trop sévère ou traumatisée par 
une mère alcoolique ont touché la corde sensible qui fait de nous des 
connes irrécupérables parfois… On se dit qu’il y a du bon dans cet 
homme, qu’on lui souhaite d’être en paix avec lui même. Il nous fait 
vivre la misère, nous pourrit nos bon moments sans lui, continue à voir 
ses autres femmes mais exige l’exclusivité. Et on l’excuse… Et on
 obtempère… On obtempère jusqu’au jour où même notre propre reflet dans 
notre miroir nous fait gerber, où chaque cerne est un souvenir de larmes
 versées dans le noir et où le terme « pli d’amertume » prend toute sa 
signification. Il est toujours temps de fuir même si on n’a rien gagné 
dans l’histoire."
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